Les bahuts du Rhumel (la revue)

Bahuts du Rhumel n° 66 – avril 2014

13 février 2015 , 2 jppeyrat

 

 

SOMMAIRE des ‘bahuts du rhumel’ n° 66 avril 2014 - la revue de l’ ALYC Anciens des Lycées de Constantine - Edito du Président p1-2 – Jean MALPEL nous a quittés p1-7 – Un repas alycéen à surprises p2-3-4, Un spectacle qui a fait date…en 1956 p1-4 – Les 60 ans de Flash p4 – Focus sur ‘le premier homme’ d’ Albert CAMUS et  ’les bahuts du rhumel’ n° 9 dont un article de René BRAUN sur le prix Nobel – photos extraites de ‘Albert CAMUS 1913-2013-Solitaire et Solidaire’ par Catherine CAMUS chez Michel LAFONT éditeur-p10-11 – Une nouvelle rubrique démarre en trombe : ‘Quoi de neuf sur le site’ que vous trouverez régulièrement en p12  - En Fratrie Alycéenne riche cette fois-ci de : ‘nous dirons maintenant rendez-vous Convention, au revoir les Buttes’ p6 – le  programme des Journées d’octobre 2014 à Toulouse p6 –     »les messages » et les « décès » p7 – , ‘nouvelles et ‘courriels’ p8 –  Nouveaux adhérents et nouvelles coordonnées – Votre espace adhérents sur le site ALYC – Un extrait de ‘la langue à nous’ de Jean BENOIT p9.

En cliquant sur la photo vous accédez au numéro complet.

EDITORIAL

L’ALYC poursuit le chemin tracé par nos grands Anciens et reste fidète à leurs choix :être le point de rassembtement des Anciens des Lycées de Constantine. Nous le faisons en organisant des rencontres qui permettent de nous retrouver régulièrement, dans l’année à Paris, et quelque part dans Le Midi au printemps. C’est aussi de vivre ensemble des moments de bonheur en octobre, dans une perspective touristique en même temps que nous tenons notre Assemblée Générate. Les Bahuts du Rhumel, le journal de l’Association est un lien essentieI pour nous fédérer, pour ne pas nous perdre de vue, et maintenir la cohésion de notre grande famille. Nous voulons maintenir la pérennité de  I’ALYC en recrutant toujours de nouveaux adhérents, compensant ainsi le départ, hétas inévitabte, de beaucoup. C’est toujours avec une grande tristesse que nous apprenons [a disparition d’un ou d’une adhérente; its ont été matheureusement nombreux ces derniers temps. Mais, la source de nouveaux adhérents est loin d’être tarie…

C’est pourquoi nous avons créé un site lnternet dont, le logo, notre nouveau logo, ne passe pas inaperçu et rappelte bien d’où nous venons : le Pont suspendu est là pour nous en convaincre !

Ce site est un véhicute d’information rapide et actuatisé pour nous faire connaître en France et à l’étranger et pour recruter. Ouvert officiettement le 23 mars dernier à l’occasion du repas
de printemps à Paris, iI va progressivement se dévetopper. La messagerie associée permet à chacun de nous d’être en contact direct avec les membres du bureau.
Ce site (www.atyc.fr) est un comp[ément d’information pour nous tous mais ne remplace absotument pas les informations écrites que nous continuerons à vous adresser.
Enfin, autre étément d’ouverture, l’Assembtée Générate de Saint-Raphaët a décidé d’ouvrir notre assoiiation à d’autres Anciens, ceux des étabtissements secondaires de Constantine;
Ette s’appellera toujours ‘Anciens des Lycées de Constantine’, mais ceux du Collège Moderne de filles et de garçons, du collège technique, et bien
d’autres, pourront nous rejoindre, s’ils le souhaitent, et venir ainsi renforcer et donner un coup de jeune à nos effectifs.
Vous le voyez : notre association est très vivante et se fait mieux connaître pour se dévetopper. Elle vous informe en permanence et espère vous retrouver chaque fois que
possibte, pour le ptaisir de chacun.
Michel Challande

Un repas alycéen de printemps…… à surprises –  Crédits photos : Louis Burgay   – Ont partagé ce repas et ces moments de retrouvailles : Gilles et Viviane ALESSANDRA, Norbert et Geneviève ALESSANDRA, Yves AMRAM, Eliane ANTONINI, Louis BURGAY, Michel et Françoise CHALLANDE, Jean et Gladys DOUVRELEUR, Jacques FURET, Yvette GUILLET, Serge HAREL, Jacqueline et Jean LACHAUSSEE, Philippe LAPADU, Eliane LIROLA, Yves et Jeanne MUSY, Yvette NAKACHE, Jean et Huguette PAOLILLO, Jean et Annie-Claire PAPADOPOULO, Jean-Pierre PEYRAT, Jean-Marie SALLEE, Lila SURJUS, Janine TAMBURINI, Christian WIDEMANN, Régis WIDEMANN et son épouse, Jacques XAVIER.

Le repas de printemps du 25 mars 2Ot4, dit du Nord, nous a réservé bien des surpnses.
La première, le décor du restaurant : l’intérieur d’une tente marocaine avec coussins et chaude ambiance de ‘ta Tabte Marocaine du 15ème’, non loin du Parc des Expositions,
où nous nous sommes retrouvés peu après midi, 35 au total, ce qui est satisfaisant.
Une immense tabte est instaltée pour présenter les bouteilles d’apéritif et les accompagnements : une grande variété de boissons est offerte aux participants dont
te kir et la fameuse anisette, les amuse-gueutes satés et la kémia, copieuse, variée, déticieuse.
Deuxième surprise : l’écran plat qui domine la satte et où défilent de multiptes vues de
Constantine (vues aériennes, par quartier, environs, …), mais aussi les photographies
de notre récent séjour à Saint-Raphaël en octobre dernier (tes Atycéens présents aux
différents repas, visite des instatlations de fabrication des parfums, abbaye du Thoronet,
soirée dansante, ….)
Nous pensons avec tristesse à notre Président honoraire Jean Matpel, récemment décédé. La ptupart des habitués sont présents bien que manquent à l’appel ceux que la maladie ou l’âge retiennent à teur domicite : Dominique et Emmanuelle Foata, Dolly Martin, Renée Fteck et son époux, Simone Berteux.
Nous accueillons avec plaisir Ludovic Tristan, concepteur de notre site lnternet, et son épouse. Nous nous réjouissons de [a présence de têtes nouvettes ou du retour d’amis devenus trop discrets : Phitippe Lapadu, Annie-Ctaire Papadopouto (Scherté), Lita Surjus, Gittes Atessandra et son épouse etc.

Prendre l’apéritif prend du temps, surtout quand on a tant de choses à dire ! Mais il. faut bien passer à table, une heure après, pour découvrir la salade marocaine, épicée jusque ce qu’iI faut. Le Président profite d’un moment d’accatmie pour souhaiter la bienvenue aux participants, apporter quetques informations et donner, troisième surprise, le coup d’envoi
du site lnternet de l’ALYC, disponibte dès cet instant sur le réseau. Effet immédiat et chacun peut voir défiter à l’écran les pages Internet et les différentes rubriques proposées. Grand succès et envie de consutter le site dès le retour à la maison.

 

 EXTRAITS DE L’OEUVRE D’ALBERT CAMUS DANS CE N° 66 DES ‘BAHUT’

‘Nobel.Etrange sentiment d’accablement et de mélancolie. A 20 ans, pauvre et nu, j’ai connu la vraie gloire. Ma mère.’ (carnets 1949-1959)

‘…je suis reconnaissant au comité Nobel d’avoir voulu distinguer un écrivain français d’Algérie. Je n’ai jamais rien écrit qui ne se rattache, de près ou de loin, à la terre où je suis né. C’est à elle et à son malheur, que vont toutes mes pensées.’ (Discours de Suède)

En lisant ‘Le Premier Homme’. Extraits de l’article de René BRAUN (à retrouver en entier dans le numéro 9 des ‘bahuts du rhumel’ et sur le site de l’ALYC)

‘…Tout le livre clame l’amour passionné pour ce pays … « avec l’immense mer devant lui, et derrière lui cet espace interminable de montagnes, de plateaux et de désert « , …

…l’évocation de tous ces souvenirs nous restitue … les décors, les usages, les moeurs de ces années enfuies, …

 …nous nous sentons ramenés, nous aussi, par mille petits détails, quelquefois oubliés, à des temps et des lieux chers entre tous !   Quel régal, ainsi de retrouver les éventaires, assiégés par les mouches, des marchands arabes proposant leurs assortiments de cacahuètes, pois chiches séchés et salés,  de tramousses – j’avais presque oublié la chose et le mot !- …

…Et le jeu des noyaux d’abricots, et celui de la canette vinga, pratiquée avec uns raquette de bois !…

…Et les courses chez l’épicier mozabite, pour acheter une demie-livre de sucre, un demi-quart de beurre, cinq sous de fromage !…

…Et les lundis de Pâques où toute la famille allait  ‘faire la mouna’ dans la forêt de Sidi- Ferrruch ! (ou de Djebel Ouach)…

…Bref, c’est tout un monde savoureux et familier, avec ses couleurs, ses senteurs, ses bruits – encore embellis par la merveilleuse poésie du souvenir – que Camus ressuscite, avec une intensité et une ferveur étonnante, dans le jaillissement lyrique de son verbe qui n’a jamais été aussi généreux !