Les bahuts du Rhumel (la revue)

Bahuts du Rhumel n° 64 – sept 2013

9 février 2015 , 0 jppeyrat

Sommaire du n° 64 de sept 2013 des ’bahuts du rhumel’ - revue de Anciens des Lycées de Constantine -  Méridionalyciades du dimanche 12 mai 2013 à La Valette du Var p 1 et 10 – Antigone à Laveran  et Les  »Philos » à Thèbes et les anciennes aux anges de Janine IZAUTE-AUBRUN p 1 et 3 – J’ai été pion  et l’année où je fus pion de Jean-Marie CLEMENTI p 1 et 6 – Bac latin de Guy SULTAN – extrait de Flash – p 2 – Lorca, Roblès et moi, Josy – de Josy GOLDBERG-ADIDA p 2 – Elle se prénommait Pauline d’Annie VIAL-CASANA p 4 – Aumale, éclipses et magnificences de la distribution solennelle des prix. p 4 et 5  -  Quand Jo présida – compte rendu de la réunion du CA de l’association des Anciens Elèves du Lycée d’Aumale du jeudi 19 avril 1958 p 7 – M. VEGA-RITTER avec Claude GRANDPERRIN p 7 – L’arrivée matinale des sans-blouse-noire de Michel SADELER + p 7 – En Fratrie Alycéenne aujourd’hui dans l’ encart : nouveaux adhérents – décès – courriers et messages – Trois Jeudis au Pavillon du Lac.  

 

Légendes des photos : 1 Un coin du domaine – Apéritif, Cl. Bracco et J. Bertrand, en page 1  puis en 2 J. Paolillo – 3 F. Challande, H. Paolillo, L. Labat et C. Du­mon – 4 Vue générale de la salle – 5 Y. Co­metti-Ausillia et M. Santi-Gallo – 6 M. Mifsud et L. Mulias – 7 C. Bertrand, Y. Gelez, Léa Brac­co-Bertrand - 8 H. Lartigou, H. Paolillo-Man­gion, G. Alessandra-Caléja, D. Garnier-Bonnet, G_ Pedrotti-Blanc, Y. Bezzina-Moreau , J. lzau­te-Aubrun, G. Deidda-Antonini – 9 Le café en terrasse – 10 La photographie de famille.                                                       Images D. Garnier, C & J Dumon, M. Challande.

 

Légendes des photos. En haut de page, le « quatuor ». En bas, à gauche, le choeur: Claudine Damville et Janine Aubrun; à droite, Créon-Eliane Bobillon et Antigone­-Nadia Ferrier.

La photographie ci-dessus est celle de notre effectif groupé autour de nos « patrons » : de haut en bas et de gauche à droite, Alain Gallo, Gabriel Molliex, Yves Garès, X, Abdelah Berrehi, Pierre Richard, Pierre Catuogno; puis Cherif Ali Khodja, Gilles Serra, Gilles Fitoussi, Rachid Bourhali, Jean-Pierre Namia, Hocine Kassis, Zerbib, X ; puis Jean-Marie Clémenti, M. M.Georges Bodet surveillant général, Fernand Monthaluc censeur, Jean Joirre provi­seur, X , X et Embarek.

 

 

 

Le Conseil d’administration de I’Association des Anciens Elèves du Lycée d’Aumale s’est réuni, le jeudi 19 avril 1958 à 18 heures 30, dans les locaux du lycée, à l’effet de procéder à l’élection de son bureau.
Etaient présents, M.M. Stara doyen d’âge, Dr Guigon, Dr Bencheikh Lefgoun, Dr Ghozland Elie, Pozzo di Borgo Joseph, Alessanndri Jean, Martin, Giner Yvan, Meyer Jean, Maschat Roger, Aubertie Pierre, Halimi Roland, Raymond, Cohen James, Sarbib Armand et Joire.
Absents excusés, Mme Attal Hélène, M.M Vega Ritter, Grandperrin.
Sous la présidence de M. Stora son doyen d’âge, le Conseil a procédé à l’élection de son président.
A l’unanimité, M. Joseph Pozzo di Borgo a été élu président.
A l’unanimité, ont été élus:
Vice-présidents, M. le bâtonnier Jean Alessandri, Mme Hélène Attal, M. Martin, Dr Guigon, Dr Ghozlan Elie, Dr Bencheikh Lefgoun,
Secrétaire général, M. Sarbib Armand,
Secrétaire adjoint, M. Cohen James Trésorier général, M. Giner Yvan, Trésorier adjoint: M. Maschat Roger.
Sur la suggestion de M. Joire, proviseur du lycée, est adoptée une résolution tendant à la constitution d’une commission culturelle.
Il est procédé à l’élection de cette commission .
Ont été élus, à l’unanimité, Dr Guigon, M.M.Martin, Alessandri, Raymond, Meyer et Grandperrin.
Sur la proposition du Conseil, a été adopté le principe de la réunion du bureau le premier mardi de chaque mois, à partir de 18 heures 30, dans les locaux du cabinet du Dr Guigon, et d’une réunion du Conseil d’administration e nles locaux du lycée d’Aumale.
M. Joire, proviseur du lycée, a bien voulu porter à la connaissance du conseil d’administration, qu’il avait délégué un maître d’internat pour procéder à la tenue des registres et livres de l’association.
Enfin, le Conseil d’administration, dans le souci de permettre aux anciens élèves de renouer les liens, a décidé d’organiser, dans les locaux même du lycée, au cours de la seconde semaine de juin, un couscous.

 

TROIS JEUDIS AUX BUTTES
JEUDI 18 AVRIL
Sont là, Yvette Guillet, Jean-Claude Fer­ ri, Charles, Jean Agostini , Mokhtar Sakhri et Jean-Pierre Peyrat.
Mme Laloum vient saluer les convives qui ont droit au champagne.
Nous apprenons que J-M Marle avait tendance à s’assoupir pendant les cours de M. Marion (voix trop monotone et débit trop uniforme), que les jeunes professeurs militaires détachés au lycée Laveran avaient la cote auprès de ces demoiselles.
Evénement rare: l’invitation des meilleures élèves à un repas au lycée avec les professeurs pour la Saint-Charlemagne; Agostini, Marle et Ferri ont eu cet honneur.

JEUDI 16 MAI
Yvette Guillet, Jean-Claude Ferri, Jean Agostini, José Claverie, Charles Marle et Jean-Pierre Peyrat. •
Jean-Claude évoque M. Costamagna,
professeur de philosophie, qui arrivait à garder sa calme autorité sur une classe pourtant très agitée. Il en avait parlé avec Talha Larbi qui avait terminé au lycée; cet élève lui avait dit qu’il était, à vie, reconnaissant à ce professeur d’avoir passé son temps, après les cours, à initier les internes volontaires, à la musique classique.

JEUDI 20 JUIN
Stoïques, Yvette Guillet, Michel Chal­lande, Jean-Claude Ferri, Jean Agostini, José Claverie et Jean-Pierre Peyrat essuient d’abord un bel orage d’une bonne heure avant de pouvoir faire honneur à un plat de daurades aussi agréable à l’oeil qu’aux papilles.
Longue évocation du centenaire de la naissance de notre compatriote Albert Camus, le 7 novembre 1913 à Mondovi, qui sera célébré vers la fin de cette année.
D’où, ce commentaire de Jean Agostini: « Noces » paraît très emblématique de la
communion sensuelle avec la force d’un environnement dans lequel l’être entier se disperse . .
« Il y a une grande douceur à s’endormir, le soir, sur les images de ces pages, véritable hymne à la vie d’une terre où, « à certaines heures, la campagne est noire de soleil », où « l’odeur volumineuse des plantes aromatiques racle la gorge », où « il faut attendre la fraîcheur du soir pour sortir du tumulte des parfums et du soleil « .
« On s’accorde à relever que la même puissance évocatrice de cette plume se retrouve dans « Le Premier Homme ».